AM Bayon-sur-Gironde, Registre de délibérations de la commune, 1790. Plainte à eux portée entre le nommé Jean Auduteau, pierrier habitant de la dite paroisse de Bayon, par sieur Michel Viaud, conducteur des carrières de la commune, 1790/03/08.
Le dit Auduteau avait coupé au nombre de douze pierres sur un côté de piliers de la dite carrière ce qui est contre à l'usage et coutume des lieux.
AM Bayon-sur-Gironde, Registre de délibérations de la commune, 1790. Information au conseil général concernant infractions dans les carrières, 1790/04/18.
Plusieurs pierriers se sont permis malgré les défenses qui ont été faites en divers temps d'affaiblir les piliers des carrières qu'on a accoutumé d'observer par certaines distances dans les dites carrières pour la sûreté et le soutien des fonds ; dénonciation des infractions encouragée ; veiller à ce qu'aucun particulier ne se permit d'aller à l'avenir extraire des pierres aux susdits piliers qu'on a observé pour le soutien des fonds. (...) Si chaque jour les piliers des carrières s'affaiblissent par l'extraction des pierres faite aux dits piliers qui ne voit qu'à l'avenir toutes les propriétés sont menacées de ruine et même la vie des habitants de cet endroit en grand danger.
AM Bayon-sur-Gironde, Registre de délibérations de la commune, 1790. Plainte de Joseph Bernelaud marchand, 1790/05/13.
Il lui est causé un grand dommage relativement à la liberté à lui ôtée d'extraire des rochers de sa carrière qui à sortir à la rivière de Dordogne et Gironde, et ce parce que des courroirs pratiqués dans sa dite carrière se trouvent trop près de l'église de la présente paroisse ; demande que sa carrière soit inspectée.
AM Bayon-sur-Gironde, Registre de délibérations de la commune, 1790. Rapport du sieur Viaud sur des infractions dans les carrières, 1790/12/02.
Le sieur Viaud, conducteur des carrières pratiquées sous les domaines nationaux situés dans notre commune, lui avait dénoncé un délit commis contre le maintien des propriétés et les ordonnances rendues à cet égard par Jean Guilloret pierrier habitant dans la susdite paroisse près la Rénarde. Ce dit Viaud s'étant aperçu que le dit Guillori travaillait dans un endroit des dites carrières prohibé et dont la continuation d'extraire des pierres dans l'endroit susdit aurait occasionné l'écroulement du fond, lui défendit de ne plus travailler dans cet endroit mais malgré cette défense il continua d'y travailler, ce qui l'engagea à faire son rapport à la municipalité.
AM Bayon-sur-Gironde, Registre de délibérations de la commune, 1790. Rapport de visite de carrières, 1790/12/12.
Visite dans les carrières pratiquées sous les domaines nationaux appartenant ci-devant à feu M. Daleau, prêtre et prieur de Bourg : les pierriers pourront travailler dans les dites carrières excepté dans celles d'en haut attendu la mauvaise qualité de la pierre dans icelle pourvu qu'ils observent l'ordre ci-après énoncé qui est :
1) d'enfoncer deux pieds dans le bas (?) de la dite carrière et qu'on ne la mènera ladite qu’à 5 pieds de haut sur 6 pieds de large ;
2) qu'on percera la banche (?) qui est entre la carrière du milieu et celle d'en haut tous les 40 pieds et comme le dit sieur Michel Viaud, conducteur des dites carrières; a été mandé devant nous pour l'instruire de notre délibération, l'avons chargé de nouveau de veiller avec la plus grande exactitude sur les ouvriers qui travailleront à l'avenir dans les dites carrières pour que ne s'écartent aucunement du présent arrêté (...).
AM Bayon-sur-Gironde, Registre de délibérations de la commune, 1790. Non respect des lois pour l'exploitation des carrières, 1791/01/06.
Pierres extraites à nouveau aux piliers des carrières.
AC Bayon-sur-Gironde, Registre de délibérations de la commune, 1790. Nécessité de protéger les carrières existant sous l'église, le cimetière, 17 thermidor an 10 (05/08/1802).
AD Gironde, SP 1095. Lettre au préfet, concernant l'exploitation de la carrière appartenant au sieur Grimard et au sieur Blouin, 3 avril 1827.
Exploitation du sieur Grimard interrompue mais le sieur Blouin en fait exécuter une très rapprochée : exploitation interdite.
AD Gironde, SP 1095. Déclaration de Marie Elisabeth Quimau, veuve Cailleux, concernant la continuation de l'exploitation d'une carrière qu'elle possède au lieu de la Pintonnière, 2 décembre 1844.
Mode d'exploitation par cavage à bouche faite au pied du rocher sur une épaisseur de 10m et une profondeur de 9m environ pour obtenir l'éboulement du dit rocher.
AD Gironde, SP 1095. Déclaration de Martin Grimard, concernant la continuation de l'exploitation d'une carrière qu'il possède au lieu de la Peintonnière?, 2 décembre 1844.
Mode d'exploitation par cavage à bouche faite au pied du rocher sur une épaisseur de 10m et une profondeur de 9m environ pour obtenir l'éboulement du dit rocher.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de l'ingénieur en chef des Mines au préfet, 4 novembre 1845.
Carrière de M. Marsau ; pb de voie de roulage.
AD Gironde, SP 1095. Lettre au maire d'habitants de la Reuille à propos de la tombée projetée par le sieur Grimard et de la dame Cailleux, 12 novembre 1845.
Risques pour la fontaine publique, le chemin de la chicane et les habitations.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de l'ingénieur en chef des Mines au préfet, 15 novembre 1845.
La carrière de la Pontonnière ou de Roquepion : pb de voie de roulage.
AD Gironde, SP 1095. Lettre du maire Malembic au préfet, à propos de la réclamation de quelques habitants relativement à l'exploitation d'une tombée de rocher appartenant à M. Grimard et à la Dame Cailleux, 23 novembre 1845.
Pb de ces tombées qui entrainent des secousses à de grandes distances ; lézardes dans les maisons ; rappel d'une déclaration du 17 mars 1780 qui voulait qu'on ne put ouvrir aucune carrière ni en prolonger les rues à moins de 60m de distance des routes et des murs de construction ; arrêté municipal du 1er février 1839 qui a fixé cette distance à 40m.
AD Gironde, SP 1095. Déclaration de Simon Roi, concernant la continuation de l'exploitation d'une carrière par tombée au lieu-dit Bichon, 30 novembre 1845.
Mode d'exploitation par cavage à bouche ; rocher contigu à celui de M. Drouillard ancien capitaine de navire et propriétaire.
AD Gironde, SP 1095. Demande au Préfet de Simon Roy, propriétaire, de pratiquer une galerie dans le rocher appartenant à M. Jean Drouillard tenant à celui du pétitionnaire, au lieu dit Buhon, 8 mars 1846.
La dite galerie devra avoir environ 4 m de profondeur sur 3 et un tiers de large ; pour faciliter l'exploitation du rocher du pétitionnaire et d'en faciliter la tombée ; hauteur du rocher environ 27 m.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de l'ingénieur en chef des Mines au préfet, 14 avril 1846.
La carrière de M. Destanque a sa voie de roulage couverte par plusieurs points d'eau et de boue qui gênent la circulation et présentent sur d'autres points trop peu de hauteur pour que le roulage s'y fasse sans beaucoup de peines.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de l'ingénieur en chef des Mines au préfet, 14 avril 1846.
La carrière de la Reuille appartenant à M. Grimard et Mme veuve Cailleux a une voie de roulage généralement trop basse et à laquelle il convient donner une hauteur minimum de 1m50.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de l'ingénieur en chef des Mines au préfet, 16 avril 1846.
Carrière de M. Pastureau et celle des sieurs Bichon frères avec voies de roulage qui demandent d'être exaucées sur plusieurs points.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de l'ingénieur en chef des Mines au préfet, 5 mai 1846.
Visite de la carrière du sieur Martin Roux ; réclamations de Giraud et Blouin.
AD Gironde, SP 1095. Déclaration de Marie Roturier, veuve Baudouin, dans l'intention de continuer l'exploitation d'un rocher qu'elle possède au lieu de La Reuille ; 12 ares ; exploitation par tombée, 14 mai 1846.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de Martin Roux, la veuve Drouillard et le sieur Gireaud, marchands de pierre, et le sieur Auduteau tonnelier, habitant tous au lieu de Lareuille au préfet, 8 mars 1847.
Il existe au nord de leurs habitations et à une distance de cinq mètres seulement, un rocher d'une hauteur de plus de 20 mètres et reposant sur un fragile banc de tuf argileux. Ce rocher qui appartient à M. Blouin, ancien adjoint de la commune, n'offre aucune garantie de parfaite stabilité.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de l'ingénieur en chef des Mines au préfet, 23 mars 1847.
Visite de la carrière à ciel ouvert du sieur Martin Roux ; éboulement qui a occasionné la mort de deux ouvriers ; position inquiétante du rocher élevé appartenant au sieur Blouin ; danger pour les habitations voisines.
AD Gironde, SP 1095. Procès verbal de déclaration de Mme Blouin, 9 août 1847.
Danger imminent de chute d'une partie de la roque sur une profondeur très considérable et environ 80 mètres de la côte si on continue à déblayer la base des rochers où maintenant sont trois chantiers de travaux, savoir :
1° celui de Roux Martin où deux hommes furent tués le 4 février dernier ;
2° celui de Grimard Martin, marchand de pierres ;
3° celui de Mme veuve Cailleux ;
Mention de Roy Michel, conducteur des carrières de M. Viaud ; Gravereau Léonard, conducteur de carrières : indique que l'éboulement produit par la chute présumée amènera par affaissement la ruine du Moulin du sieur Landict et des maisons qui l'entourent ; Grimard Guillaume, carrier aux Andron ; Allard Jean carrier au bourg ; Richard Jean, carrier ; Duranthon Gervais, maître de carrière ; Roy Pierre, gendre de Duranthon, carrier ; Mallet Antoine, carrier ; Allard Jacques, carrier et ancien conducteur ; Guireaud Raymond, carrier ; Roy Pierre dit Pain, maître de carrière.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de l'ingénieur en chef des Mines au préfet, 28 octobre 1847.
Rappel de l'autorisation donnée en 1845 et 1846 au sieur Grimard, à la dame Cailleux d'une part et au sieur Martin Roux ; pbs des effets causés à la fontaine publique, au chemin de la chicane et aux habitations voisines, plainte formée par Mme Blouin.
AD Gironde, SP 1095. Lettre du sous-préfet au citoyen commissaire du gouvernement à Bordeaux, 5 mai 1848.
Pétition de carriers réclamant une réduction dans les droits établis par les propriétaires de carrières sur les pierres qui en sont extraites.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de Simon Roy, carrier et marchand de pierres demeurant à Bayon, au préfet, 4 juin 1848.
Possède une sortie de carrière fréquentée depuis longtemps, qu'il a fait des frais assez considérables, du consentement des propriétaires chez qui se continue le chemin, pour l'améliorer ; presqu'aussitôt que M. Viaud a été propriétaire du domaine d'Eyquem qu'il a acquis, il a intercepté cette voie de roulage dans le but de la faire déboucher chez lui au lieu appelé Porte Piché ; signatures des carriers.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de Viaud au commissaire du gouvernement de Bordeaux, 20 juillet 1848.
Concernant la plainte portée par le citoyen Roy à propos d'une servitude de roulage dans ses carrières de son domaine d'Eyquem.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de l'ingénieur en chef des Mines au préfet, 27 août 1848.
Visite de la carrière du sieur Viaud à Eyquem : pb de voies de roulage.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de l'ingénieur en chef des Mines au préfet, 8 novembre 1848.
Le sieur Martin Roux a été autorisé en 1846 à exploiter par tombée une partie de carrière qu'il possède au lieu de la Reuille (…). Cette tombée a détaché de la masse calcaire qui se prolonge sous la propriété du sieur Blouin une assez grande quantité de rochers qui ont été débités au pic et enlevés, malgré l'opposition de ce voisin et parce qu'il en résultait pour lui aucun des inconvénients qu'il redoutait. Aujourd'huy, le sieur Martin demande à exploiter par tranchées prises du haut en bas le peu de pierres restées intactes dans la partie de sa propriété contiguë à celle du sieur Blouin, et pour l'extraction desquelles on ne peut penser à faire une nouvelle tombée.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de Jean Baptiste Malembic, propriétaire, demeurant à Bayon, au préfet, 27 décembre 1853.
Désire faire exploiter un rocher qu'il possède commune de St Seurin, à proximité de Tayac ; exploitation par tombée ; entrepreneur : fournisseur de moellons aux Ponts et Chaussées : Renseignements : la partie du rocher qu'il s'agit d'exploiter par tombée est celle du levant et d'une étendue d'environ 20 mètres de façade. Les travaux de mine qui se font au pied du rocher, auraient six mètres de profondeur, la hauteur du rocher peut être de vingt mètres. Les travaux sont ordinairement dirigés et conduits par un homme expérimenté ayant l'aptitude nécessaire. La propriété s'appelle Camblane où est situé mon rocher.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'ingénieur des Mines, sur la demande de M. Désarnaud en autorisation de carrière, 21 août 1856.
Demande d'ouvrir une embouchure de carrière ; carrière existante et très profonde ; le rocher de l'entrée appartient à M. Blouin qui a vendu à M. Désarnaud en toute propriété, le vide des anciennes carrières situées sous le rocher. Des débris de carrières se sont accumulés à l'entrée et l'on a remblayé le sol sur l'avant où des maisons se sont même établies. Il est impossible de pénétrer en galerie sans déblayer le sol ou sans toucher au rocher.
AD Gironde, SP 1095. Arrêté du préfet autorisant le sieur Désarnaud à exploiter une portion du rocher dans sa propriété, 8 novembre 1856.
Mention de la loi du 21 avril 1810.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de A. Benassit et F. Boutain au Préfet, demandant autorisation de faire extraire de la pierre dans leurs propriétés aux Trois Moulins de la Reuille, 4 août 1857.
Le commencement des travaux se fera dans la propriété de M. Benassit et traversera le chemin vicinal dit du Luc pour entrer chez M. Boutain.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'ingénieur des Mines, sur une demande en autorisation de carrière des sieurs Benassit et Boutain, 25 janvier 1858.
La propriété de M. Benassit a peu d'importance et est située à l'angle de 2 chemins ; opposition du sieur Landry meunier à cause de la proximité de son moulin.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'Ingénieur des Mines sur une plainte de carrières, 30 janvier 1858.
Certains piliers des dites carrières sont broyés par l'effet de la charge du cerveau qui n'a pas moins de 20 à 30m d'épaisseur. Mais cette grande épaisseur est une garantie pour la sécurité de la surface par la solidarité qui existe entre toutes les parties du cerveau. La carrière abandonnée depuis longtemps a été reprise par les sieurs Benassit et Boutain qui utilisent la galerie principale pour le passage souterrain. Il est donc nécessaire que cette partie soit consolidée convenablement.
AD Gironde, SP 1095. Arrêté du préfet, concernant les carrières de Benassit et Boutain, 8 février 1858.
Autorisation demandée d'exploiter deux carrières séparées par le chemin dit du Luc et situées aux 3 moulins de la Reuille ; une galerie sera percée perpendiculairement à l'axe du chemin du Luc, sa largeur ne dépassera pas 2m.
AD Gironde, SP 1095. Arrêté du préfet, mise en demeure des sieurs Benassit et Boutain d'exécuter des travaux de consolidation nécessaires pour prévenir les accidents et garantir la sécurité des ouvriers surtout dans la galerie principale de roulement, aux abord des piliers situés sous le moulin de M. Landry, 9 février 1858.
AD Gironde, SP 1095. Lettre Mathieu Brard au préfet, 9 février 1858.
Demeurant à Barateau à Saint-Seurin-de-Bourg ; a l'intention d'ouvrir une carrière pour l'exploitation de pierres de taille au moyen de galeries souterraines ; autorisation accordée.
AD Gironde, SP 1095. Vérification menée dans les carrières de la commune par Michel Roux, habitant de Bayon, Jean Richard habitant de Bourg et François Goujon habitant de Bourg, appelés par les habitants du Luc, 7 avril 1858.
Eboulements dus à l'extraction de pierre faite dans les carrières des sieurs Benasssit et Duranthon.
AD Gironde, SP 1095. Lettre au sous-préfet du maire de Bayon, à propos d'un éboulement qui vient d'avoir lieu dans les carrières souterraines de la commune, 8 avril 1858.
Le village du Luc a beaucoup souffert, les maisons sont lézardées ainsi que le chemin ; Michel Roy, sieur Richard, conducteurs de carrières et François Goujon conducteur de carrières de la commune ont visité les carrières : l'éboulement est dû à l'extraction faite dans les carrières des sieurs Benassit et Duranthon, ainsi que par l'enlèvement des moellons provenant des cerveaux, ce qui devrait être formellement défendu.
AD Gironde, SP 1095. Lettre du maire Blay au sous-préfet, concernant la plainte de plusieurs habitants de la commune relativement aux carrières souterraines, 4 juin 1858.
Galeries malmenées, beaucoup de pierre a été extraite autour des piliers, beaucoup de moellons exploités provenant des cerveaux : vides très vastes qui forment un danger pour les habitations du haut : "c'est effrayant à voir".
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'ingénieur des Mines, sur une demande du sieur Duranthon fils tendant à obtenir l'autorisation d'exploiter une carrière à Bayon, 24 septembre 1858.
Travaux suspendus depuis l'éboulement qui a eu lieu au lieu-dit la Roque au printemps dernier. La propriété du sieur Duranthon attient à sa maison d'habitation size au hameau du Luc ; elle est très vaste, elle a plus de 5 ha ; les travaux sont situés à une grande profondeur au dessous de la superficie au moins 20 m.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'Ingénieur des Mines sur la demande du sieur Boutain en autorisation de carrière à Bayon, 25 septembre 1858.
Carrière qui fait partie du groupe qui renferme celle du sieur Duranthon, connu sous le nom de La Roque ; situé près de l'entrée au-dessus de l'escarpement qui domine la nouvelle route du débarcadère de la Reuille à Bayon, dans le voisinage du hameau du Luc ; les galeries servant à l'exploitation auront une largeur de 2m au plus ; leur hauteur sera comprise entre 1m33 et 3m. Les piliers auront une largeur de 3m au moins et seront disposés de façon à correspondre exactement avec ceux des travaux anciennement ouverts à l'étage supérieur.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'Ingénieur des Mines sur la demande des sieurs Grimard frères, 20 janvier 1859.
Pour l'exploitation d'une carrière par galerie et par puits non loin du chemin dit Teinturin ; affaissements observés.
AD Gironde, SP 1095. Lettre du procureur impérial au préfet, 1er juillet 1859.
PV dressés contre des conducteurs de carrières, les sieurs Duranthon et les sieurs Boutain et Benassit, suite à la plainte de plusieurs habitants du Luc qui disaient avoir subi un préjudice par suite de l'exploitation imprudente et irrégulière des carrières de ceux-ci ; condamnés à des dommages et intérêts.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de la veuve Métayer au préfet, 8 février 1860.
Sur sa propriété à la Roque Pigeon, se trouve une ancienne carrière qu'elle désire exploiter de nouveau par galerie souterraine ; accord du maire.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de Pierre Roy, constructeur de navire, au préfet, 27 juin 1860.
Sur sa propriété à la Reuille, se trouve une ancienne carrière qu'il désire exploiter de nouveau par galerie souterraine ; accord du maire.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'Ingénieur des Mines sur les 2 demandes en autorisation de carrières souterraines de la veuve Métayer et du sieur Roy, commune de Bayon, 25 juillet 1860.
L'entrée de la carrière de la veuve Métayer est dans une ancienne tombée, située au lieu-dit Roque Pigeon, dans un gîte un peu incliné vers l'intérieur de la montagne ; demande de continuer les travaux souterrains anciens et de reprendre en banquerie les galeries existantes jusqu'à une profondeur d'environ 3m50 ; autorisation accordée ; demande de Pierre Roy d'ouvrir une carrière souterraine dans sa propriété de la Reuille ; autorisation accordée.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'Ingénieur des Mines sur deux demandes en autorisation de carrières à ciel ouvert de MM. Drouillard et Pierre Roy, 25 juillet 1860.
Pierre Roy a sollicité le 26 juin dernier l'autorisation d'ouvrir une carrière à ciel ouvert à la Reuille, derrière le chantier de construction de navire qu'il possède ; Drouillard a demandé l'autorisation d'ouvrir une carrière à ciel ouvert à côté de la précédente et à 8m au plus du chantier de construction du sieur Roy ; exploitation à la poudre dangereuse ; projet d'arrêté.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'ingénieur des Mines, sur une demande en autorisation de carrière formée par la fabrique de l'église paroissiale de Bayon, 31 août 1860.
Dans le jardin du presbytère ; demande d'exploitation afin d'alléger par une exploitation directe des pierres nécessaires les sacrifices que s'impose la paroisse pour les réparations de l'église, monument classé par la société d'archéologie ; le terrain dans lequel on projette les travaux a une largeur de 30m entre un chemin à voiture et la maison curiale, et une longueur de 50m entre la place de l'église et les maisons d'habitation sises en face ; demande à soumettre au conseil municipal.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'Ingénieur des Mines sur la demande du sieur Pierre Roy en autorisation de carrière à Bayon, 28 septembre 1860.
Demande du 2 septembre dernier d'exploiter un rocher pour dégager sa maison. Un petit chemin qui n'est pas praticable aux voitures existe entre sa maison et le rocher, et l'exploitation se fait à la distance de près de 10m de cette construction ; autorisation accordée.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'Ingénieur des Mines sur la demande du sieur Drouillard, 7 novembre 1860.
Demande du sieur Drouillard d'exploitation de sa carrière à la poudre ; réserve momentanée par mesure de prudence à cause de la présence d'ouvriers occupés à la construction d'un navire au chantier du sieur Roy.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'Ingénieur des Mines sur 3 demandes en autorisation de carrières à Bayon, 4 décembre 1860.
1ère : carrière située à la Reuille sur le bord de l'ancien chemin déclassé et impraticable aux voitures qui se rend au port appartenant à Mme Vve Boutain ;
2e sieurs Desarnaud et Thibeau ;
3e : sieurs Blouin et Lasserre : exploitations de moellons bruts pour les travaux de la Garonne : carrières bordant la Garonne au lieu-dit la Roque, situées à côté l'une de l'autre.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'ingénieur des mines sur la demande de la dame Vve Blouin en autorisation de carrière à Bayon, 9 mai 1861.
Propriétaire au lieu-dit Trois Moulins : demande autorisation de faire exploiter à ciel ouvert un rocher au lieu-dit de la Reuille ; nécessité d'exploiter à ciel ouvert et à la poudre une portion de rocher située sur la rive droite de la Gironde à la distance de plus de 10 m des chemins et des maisons pour faire du moellon destiné aux travaux d'endiguement de la Garonne.
AD Gironde, SP 1095. Procès verbal du garde mines du département concernant un accident survenu le 18 mai, 26 mai 1861.
Accident sur la personne d'un ouvrier charpentier travaillant à la construction d'un petit bateau dans un chantier appartenant au sieur Roy ; atteint sur le milieu du bateau par un bloc de pierre du poids de 15 à 20 kg projeté par l'explosion d'un coup de mine de la carrière.
AD Gironde, SP 1095. Demande au Préfet de Dechamp J B., propriétaire, ancien médecin, demeurant à la Couture commune de Gauriac, pour l'exploitation de la pierre existant dans sa propriété de Roque Plisseau, 23 juillet 1861.
Soit par galerie, soit à ciel ouvert ; rapport de l'ingénieur en chef des mines.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'ingénieur des mines sur une demande en autorisation de carrière de Martin Grimard, 31 juillet 1861.
Carrière souterraine par puits près de la route départementale n°20 ; accès dangereux et pas encore sécurisé.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'Ingénieur des Mines sur une demande en autorisation de carrière à Bayon, 20 septembre 1861.
M. Lataste : pour l'exploitation de deux carrières situées à la Roque Pigeon, l'une à ciel ouvert, l'autre souterrainement ; celle à ciel ouvert a été autorisée le 14 décembre 1860 au nom du sieur Désarnaud ; la carrière souterraine aura son entrée par un cavage à bouche qu'on doit creuser derrière la maison du demandeur, à 10m de l'habitation du sieur Bertrand.
AD Gironde, SP 1095. Lettre du sieur Bernard Bonnefon aîné au préfet demandant l'autorisation d'exploiter une carrière souterraine qu'il possède sur sa propriété par galerie et par puits, oct 1861.
Rapport de l'ingénieur des Mines : puits rond permettant d'accéder à l'étage supérieur de la carrière à une profondeur de 18m ; puis à 26 m nouvelle couche de pierre plus tendre dans laquelle des galeries sont déjà commencées. Le puits est solidement établi et muni d'échelles en fer, il est situé contre un petit chemin particulier appartenant à la propriété qui ne sert qu'à l'enlèvement des récoltes (...).
AD Gironde, SP 1095. Lettre de Jean Bertin, charpentier de navire, au préfet pour autorisation d'exploiter à nouveau une ancienne carrière qu'il a sous sa propriété au lieu dit Plisseau, oct 1861.
Exploitation par puits ; rapport de l'ingénieur des Mines : puits qui a 40m qui était simplement destiné à la recherche d'eau, a traversé à la profondeur de 29 mètres environ une couche de pierre exploitable dans laquelle on a formé des galeries dans une partie massive ; ces galeries ne tarderont pas à rejoindre les grandes carrières de la commune par l'exploitation du sieur Deschamps et déjà une petite percée a procuré un aérage complet ; le puits n'est situé qu'à la distance de 5m50 de la maison du sieur Bertin mais les galeries vont en s'éloignant des constructions ; autorisation accordée.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'ingénieur des mines sur une demande en autorisation de carrière de Mme Veuve Métayer, 26 novembre 1861.
Carrière au lieu-dit Roque Pigeon, destinée à fournir des moellons pour les travaux de la Garonne ; mode d'exploitation à ciel ouvert et au pic et à la poudre ; autorisation accordée.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'ingénieur des mines sur une demande en autorisation de carrière de Mme Blouin, 15 mai 1862.
Carrière à moellons au lieu dit la Renarde ; rocher à abattre situé près du chemin de la Reuille, sert par sa masse de contrefort pour soutenir le terrain voisin qui contient d'anciennes galeries souterraines peu solides ; demande rejetée.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'ingénieur des mines sur une demande en autorisation de carrière du sieur Clément Viaud, domicilié à Gauriac, 7 août 1862.
Demande autorisation d'ouvrir une carrière souterraine par puits dans le domaine de Roussette qui appartient aux dames Laroussié : le puits d'exploitation a été creusé à distance de 13m de la RD n° 20, sa profondeur est de 29m environ ; le puits est complètement muraillé sur toute sa profondeur ; autorisation accordée.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'ingénieur des mines sur une demande en autorisation de carrière à ciel ouvert de François Raymond, 8 août 1862.
Exploitation à ciel ouvert d'un rocher à la Reuille, à 2m de sa maison et à 10 m du chantier de construction de navires ; l'exploitation prévue a pour but d'agrandir l'espace qui se trouve en arrière de sa maison et qui parait trop restreint pour les besoins du sieur Raymond ; idem demande du voisin M. Tessonneau ; autorisation accordée mais sans employer de poudre.
AD Gironde, SP 1095. Lettre du sieur Pierre Brard boulanger au préfet, demandant l'autorisation d'établir dans sa propriété, bordant le chemin de Plisseau à l'église de Bayon, un puits pour l'extraction de la pierre qu'il y a sous sa propriété, 2 mars 1864.
Accord du maire.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'ingénieur des Mines, sur une demande des sieurs Tessonneau et Raymond à l'effet d'être autorisés à enlever des roches qui avoisinent leurs habitations à la Reuille, 29 avril 1864.
Leurs habitations sont placées contre des rochers d'où tombent fréquemment des pierres et des amas de sable ; autorisation donnée.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'ingénieur des Mines, sur plusieurs déclarations de carriers dans la commune de Bayon, 9 juillet 1864.
Le Sieur Berteaud a sollicité l'autorisation de continuer l'exploitation par travaux souterrains des carrières que M. Marceau possède aux Vignes Blanches ; au moyen d'un puits de 27 m de profondeur ; mais gîte reconnu comme trop mauvais pour être exploité et la recherche a été abandonnée ; mais le sieur Berteau a dernièrement creusé un nouveau puits dans la propriété de M. Marceau au lieu-dit Casse Poitrine. Ce puits a une profondeur de 38m ;
Demande de M. Moreau et Roy pour exploiter au moyen d'un puits une carrière souterraine située au lieu-dit les Androns : puits d'une profondeur de 26 m ;
Demande de Guillaume Gadiot d'établir sous la route départementale n°20 une galerie souterraine qui est destinée à relier sa propriété qui est massive aux galeries existantes dans la carrière de M. Drouillard sis au lieu-dit Bretonne ; ces galeries sont depuis longtemps abandonnées, elles aboutissent à une entrée en cavage située près le débarcadère de la Reuille ;
Demande du sieur Brard Pierre d'exploiter au moyen d'un puits la pierre de sa carrière située près le chemin de Bourg à Bayon, à Plisseau. Ce chemin parallèle à la route départementale et le puits a été creusé à la distance de 15m environ de ce chemin.
AD Gironde, SP 1095. Lettre au préfet de l'ingénieur en chef des Mines, concernant la demande du sieur Pastureau de reprendre l'exploitation d'une ancienne carrière souterraine qu'il possède au lieu-dit des Androns, 15 février 1866.
Refus.
AD Gironde, SP 1095. Lettre de Jérôme Monet, entrepreneur des nouveaux quais et cale du port de Bordeaux, demeurant rue Judaïque 182, au préfet, à propos de la carrière qu'il est sur le point d'ouvrir, 18 décembre 1866.
Voir ordonnance du 2 décembre 1844 portant règlement pour l’exploitation des carrières de la Gironde ; carrière de moellons sur un terrain bordant la Gironde et faisant partie de la propriété des Eyquems, appartenant à M. Henry Bichon, terrain que le soussigné occupe en vertu d'un arrêté préfectoral du 12 du mois courant ; exploitation à ciel ouvert.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'ingénieur des Mines, sur la réclamation du maire de Bayon relative à l'exploitation d'une carrière par les sieurs Tessonneau et Raymond, 20 avril 1867.
Visite du site par Jean Hubert, Jean Guillory, Jean Blouin et Pierre Blouin, carriers, demeurant à Bayon : exploitation des sieurs Tessonneau et Raymond urgente.
AD Gironde, SP 1095. PV sur un accident survenu dans une carrière à ciel ouvert dans la commune de Bayon, 21 décembre 1875.
Le 10 décembre 1875, un accident suivi de mort est arrivé dans la carrière à ciel ouvert d'Eyquem, situé sur le bord de la Gironde, au lieu dit de Porpiché.
AD Gironde, SP 1095. Rapport de l'ingénieur des Mines, exploitation de carrières souterraines dans la commune de Bayon, 21 novembre 1893.
Dangers signalés dans les carrières de Bayon ; Guillaume Roy, surveillant des seules carrières actuellement exploitées dans la commune ; pb au niveau de la maison appartenant à Mme Leport, actuellement occupée par les époux Borédan : fissures ; idem pour la maison voisine du sieur Guiraud. Seuls travaux menés actuellement sont ceux de M. Viaud (chef de chantier Roy Guillaume, 3 ouvriers) ; autre carrière dont l'abandon est récent, appartenant au sieur Guiraud, délaissée depuis près de 2 ans ; à cette époque même il ne fut extrait par le sieur Guiraud que 600 à 700 pierres pour la construction de sa propre maison. Elle est à plus de 200m au nord de la maison Boredan ; il n'existe plus alors au voisinage de cette maison et à une cinquantaine de mètres au sud que de très anciens travaux sur l'état et la situation exacte desquels nous ne pouvons être fixé, puisqu'il n'y a pas de plan et que les galeries sont actuellement inaccessibles. Nous avons été assez heureux, à défaut de documents précis, pour entendre l'ancien chef de chantier, le sieur Pierre Roy, qui a dirigé ces travaux vers 1848 pour le compte de la famille Leport, soit précisément les ascendants du propriétaire actuel de la maison Boredan.
AD Gironde, SP 1095. Dossier adressé par l'ingénieur en chef des mines au préfet, concernant les démarches de M. Cailleux, maire de Comps et de M. Bonnefon, maire de Bayon provoquant la visite de diverses carrières de la commune de Bayon à l'occasion de la fissuration de certaines maisons du voisinage, 25 novembre 1893.
AD Gironde, SP 1095. Réglementation et mise à jour du plan de la carrière souterraine exploitée par la dame Viaud domiciliée à Gauriac : rapport de l'ingénieur des mines, 21 novembre 1894.
Carrière au lieu-dit Rousset : composée de deux parties bien distinctes : une vaste et ancienne exploitation à 3 ou 4 étages, bordant la rive droite de la Gironde sur plusieurs km et s'étendant sur près d'un millier de mètres au nord-est et jusqu'à la limite du chemin vicinal de Camillac à St Francicot. Les anciens chantiers sont caractérisés par la rupture et la dislocation des massifs de soutènement, notamment dans la galerie principale par suite, du défaut de repérage des piliers entre eux, dans les étages superposés. Ces travaux sont en principe, abandonnés, et seule la voie de roulage est quelquefois utilisée pour la sortie des matériaux extraits dans des travaux en activité ouverts depuis plus de 20 ans ; de l'autre côté, côté du chemin de Camillac, sur près de 300m de profondeur et à 30m environ du chemin de grande communication n°120 de Bourg à Blaye. Cette dernière exploitation qui occupe 10 ouvriers est poursuivie à l'aide de galeries de 2m80 de largeur et 2m25 de hauteur moyenne, séparées par des piliers de 4m de côté. Le toit de pierre saine et homogène, a une puissance, variant de 35 à 45 mètres et recouvert par une couche de terre et cailloutis de 4 à 5m d'épaisseur. Ces données correspondent à un travail de la pierre égal aux 2/3 de la charge de rupture, c'est-à-dire à la limite du coefficient de sécurité admis dans la pratique. Il y a donc lieu, tant à cause du voisinage, des anciens chantiers dont l'état laisse à désirer, que dans le but d'assurer convenablement la sécurité, de modifier les errements suivis jusqu'à ce jour et de fixer à 5m le côté des piliers. Le passage des ouvriers dans l'ancienne galerie de roulage nécessitera également des mesures spéciales de sécurité et au besoin la consolidation des points où se manifesteraient des traces d'écrasement. Enfin, il est de toute nécessité d'améliorer les conditions de l'aérage des chantiers qui est insuffisant, en ouvrant à l'avancée une nouvelle communication par puits avec le jour. Ce puits servira également de voie de secours, les issues actuellement existantes n'étant pas suffisamment sûres. Il existe en effet des piliers fissurés aussi bien au voisinage du puits unique donnant accès aux travaux que le long de la voie de roulage qui traverse les anciennes carrières.